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bienvenue sur mon blog une aile qui frôle classé dans : poésie : etat d'âme — 2 octobre, 2011 @ 1:08 une aile qui frôle une heure qui passe une fleur s’éteint l’autre s’allume tant de choses soulevées par le vent d’une heure qui passe d’une aile qui frôle un petit bout d’heure un court bruit d’aile un peu de poussière la nôtre ou la leur ? un brin de musique un brin de silence une aile qui frôle une aile qui passe (max pol fouchet ) pas de commentaire -- poète mal embarqué classé dans : poésie : etat d'âme — 25 juin, 2011 @ 10:45 les mots sont ombrageux, laissons-les se mêler de ce qui les regarde les mots sont susceptibles, à eux de me trouver. moi je ne cherche rien. poète mal embarqué, m’ont-ils manqué de peu ? brusque virée de bord, hasard ou connivence… la gifle d’une vague, ce rayon de soleil et j’entrai dans leur jeu. saisis à coup de plume ou à coup de pagaie, mon poème est à prendre, mes vers sont en poudre. ne souffle pas sur eux, avant de chavirer. mes mots sont d’escarbilles que disperse le vent. ( andré brincourt ) pas de commentaire -- les roses de saadi classé dans : poésie : l'amour — 18 mai, 2011 @ 6:01 j’ai voulu ce matin te rapporter des roses ; mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes que les noeuds trop serrés n’ont pu les contenir. les noeuds ont éclaté. les roses envolées dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées, elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir. la vague en a paru rouge et comme enflammée, ce soir, ma robe en est toute embaumée… respires-en sur moi l’odorant souvenir. (marceline desbordes-valmore ) pas de commentaire -- le miroir classé dans : poésie : etat d'âme — 9 mai, 2011 @ 8:31 un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace. « - pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous ne pouvez vous y voir qu’avec déplaisir? » l’homme épouvantable me répond: « - monsieur, d’après les immortels principes de 89, tous les hommes sont égaux en droits; donc je possède le droit de me mirer; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que ma conscience. » au nom du bon sens, j’avais sans doute raison; mais, au point de vue de la loi, il n’avait pas tort. baudelaire pas de commentaire -- enivrez-vous classé dans : poésie : etat d'âme — 9 mai, 2011 @ 8:21 il faut être toujours ivre. tout est là: c’est l’unique question. pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. mais de quoi? de vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. mais enivrez-vous. et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront: « il est l’heure de s’enivrer! pour n’être pas les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! de vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » baudelaire pas de commentaire -- les papillons classé dans : citations — 6 avril, 2011 @ 6:04 les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité. ( george sand ) 2 commentaires -- la petite marchande de fleurs classé dans : poésie : histoire poétique — 5 avril, 2011 @ 6:09 le soleil froid donnait un ton rose au grésil, et le ciel de novembre avait des airs d’avril, nous voulions profiter de la belle gelée. moi chaudement vêtu, toi bien emmitouflée sous le manteau, sous la voilette et sous les gants, nous franchissons, parmi les couples élégants, la porte de la blanche et joyeuse avenue, quand soudain jusqu’à nous une enfant presque nue et livide, tenant des fleurettes en main, accourut, se frayant à la hâte un chemin entre les beaux habits et les riches toilettes, nous offrir un bouquet de violettes. elle avait deviné que nous étions heureux sans doute, et s’était dit : » ils seront généreux « . elle nous proposa ses fleurs d’une voix douce, en souriant avec ce sourire qui tousse, et c’était monstrueux, cette enfant de sept ans qui mourait de l’hiver en offrant le printemps. ses pauvres petits doigts étaient pleins d’engelures. moi, je sentais le fin parfum de tes fourrures, je voyais ton cou rose et blanc sous la fanchon, et je touchais ta main chaude dans ton manchon nous fîmes notre offrande, amie et nous passâmes ; mais la gaîté s’était envolée, et nos âmes gardèrent jusqu’au soir un souvenir amer. mignonne, nous ferons l’aumône cet hiver. ( françois coppée ) pas de commentaire -- liberté classé dans : non classé — 30 mars, 2011 @ 6:08 maîtresse invisible. présence ! je sais que tu es là, tout près quand je surprends l’odeur des foins. je sens ta chaleur si je pose ma paume sur la terre tiède et je suis prêt à me pâmer si le vent joue dans mes cheveux, car c’est celui de ton sillage. ton chant muet, moi je l’entends et mon coeur bat à sa cadence ton pas, je le lis sur la neige. il me guide et moi je m’applique a régler le mien sur le tien. je sais que tu es, liberté. soleil de la conscience etoile du berger. repère. source que l’on ne sait capter. cavale qui se monte à cru. bonne paire d’ailes aux épaules. juste balance du pour et contre. gouvernail. phare. boussole. liberté. la chance de l’homme sa chance et sa part du divin. ( lucien jacques ) pas de commentaire -- classé dans : non classé — 30 mars, 2011 @ 5:59 se tiennent par la main et marchent en silence dans ces villes éteintes que le crachin balance ne sonnent que leurs pas, pas à pas fredonnés ils marchent en silence les désespérés ils ont brulé leurs ailes, ils ont perdu leurs branches tellement naufragés que la mort parait blanche ils reviennent d’amour, ils se sont réveillés ils marchent en silence les désespérés et je sais leur chemin pour l ’avoir cheminé déjà plus de cent fois cent fois plus qu’à moitié moins vieux ou plus meurtris, ils vont le terminer ils marchent en silence les désespérés et en dessous du pont l’eau est douce et profonde voici la bonne hôtesse, voici la fin du monde ils pleurent leurs prénoms comme de jeunes mariés et fondent en silence les désespérés que se lève celui qui leur lance la pierre il ne sait de l’amour que le verbe s’aimer sur le pont n’est plus rien, qu’une brume légère ça s’oublie en silence ceux qui ont espérer. jacques bres pas de commentaire -- les désespérés classé dans : poésie : l'amour — 30 mars, 2011 @ 5:57 se tiennent par la main et marchent en silence dans ces villes éteintes que le crachin balance ne sonnent que leurs pas, pas à pas fredonnés ils marchent en silence les désespérés ils ont brulé leurs ailes, ils ont perdu leurs branches tellement naufragés que la mort parait blanche ils reviennent d’amour, ils se sont réveillés ils marchent en silence les désespérés et je sais leur chemin pour l ’avoir cheminé déjà plus de cent fois cent fois plus qu’à moitié moins vieux ou plus meurtris, ils vont le terminer ils marchent en silence les désespérés et en dessous du pont l’eau est douce et profonde voici la bonne hôtesse, voici la fin du monde ils pleurent leurs prénoms comme de jeunes mariés et fondent en silence les désespérés que se lève celui qui leur lance la pierre il ne sait de l’amour que le verbe s’aimer sur le pont n’est plus rien, qu’une brume légère ça s’oublie en silence ceux qui ont espérer. jacques bres pas de commentaire -- 1 2 page suivante » auteur: archives octobre 2011 juin 2011 mai 2011 avril 2011 mars 2011 catégories citations poésie : etat d'âme poésie : histoire poétique poésie : l'amour poésie : la nature visiteurs il y a 1 visiteur en ligne commentaires récents bertrand dans mon dictionnaire de rimes anonyme dans les papillons missxxlolaxx dans les papillons j-j weber dans le chant de l’eau album : photos fleurs pages a propos vous devez être connecté à votre compte pou